Demain avec la réforme Taquet …
Tous les jours 15% d’enfants en surnombre en crèche : jamais plus les taux d’encadrement ne pourront en réalité s’appliquer.
La possibilité d’un taux d’encadrement unique de 1 pour 6 appliqués aux bébés : adieu le 1 pour 5.
L’inclusion des apprentis pour 15% dans le calcul du taux d’encadrement : voilà le tour de passe-passe offert aux gestionnaires pour contourner la réglementation.
Le ratio de 40/60 « en moyenne annuelle » : encore une duperie du gouvernement qui affirmait depuis le départ ne toucher en rien à ce ratio.
5,5 m2 par enfant en zone dense : comment voulez‐vous que les petits dansent ?
Des directions sans expérience professionnelle dans les petites et moyennes crèches : seule la gestion s’impose et la compétence petite enfance implose.
Jusqu’à huit enfants potentiellement en accueil individuel : le gouvernement voudrait il brouiller l’image de ces métiers qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
½ heure par mois d’analyse de pratique en crèche et rien de garanti pour les assistante.es maternel.les : ou comment le gouvernement fait grand cas du besoin de penser son métier en petite enfance.
… On passerait des bébés en boîte aux tout‐petits en batterie !
Le gouvernement annonçait une loi de simplification et d’harmonisation :
Il nous offre la déréglementation aux dépends de la qualité d’accueil des tout‐petits !
Imposons notre réforme pour la qualité d’accueil des jeunes enfants :
Une qualité d’accueil garantie par 1 professionnel.le pour 5 enfants et par au moins 50% de professionnel.les les plus qualifié.es en crèche.
Un accueil en surnombre limité à 110% des inscrits en crèche.
Une surface de 7m2 minimum par enfant en crèche, garantie sur tout le territoire.
L’élévation globale des niveaux de qualification des professionnel.les de l’accueil individuel et collectif par la formation initiale et la formation continue diplômante.
De véritables temps utiles d’analyse des pratiques et d’accompagnement en santé pour tous les professionnels, et donc de plein droit pour les assistantes maternelles.
L’alignement du coût restant aux familles sur la base du quotient familial quel que soit le mode d’accueil.